BANDE-ANNONCE

AU CINÉMA le 24 octobre

BANDE-ANNONCE

AU CINÉMA le 24 octobre

SYNOPSIS

Au Québec dans les années 1960, Agathe, enfant asthmatique à l’imagination fertile, vit en banlieue avec sa mère Thérèse, une artiste mélancolique. La nuit, le sifflement d’un train nourrit les visions d'Agathe d'un monde parallèle étrange. Adolescente dans les années 1970, elle découvre le milieu bohème et y rencontre Frank, un jeune écrivain de science-fiction. Son récit transportera l’adolescente dans un voyage insolite, au-delà de la frontière du monde, vers «tout ce qu’on ne connaît pas.»

Crédit photo : Laurence Grandbois Bernard

Entrevue avec Marie Brassard

réalisée par Daniel Racine

Marie, dans vos nombreuses mises en scène au théâtre, l'audiovisuel et les nouvelles technologies sont très présents. La réalisation au cinéma vous semblait destinée. Pourquoi  Le train était l'histoire parfaite pour faire le saut derrière la caméra, plutôt que de le mettre en scène au théâtre?

Le récit ne m'est pas venu d’abord, mais c'est quand j'ai décidé de réaliser un film que j'ai imaginé cette histoire pour le cinéma. Je désirais mettre en scène une enfant en pensant à l’enfant que j'étais, mais aussi, je voulais rendre hommage à ma mère et aux artistes des années 60, des années 70, à l’esthétique inspirante de ces époques et au savoir-faire des personnages. Le train est un film très visuel, et l’objectif d’une caméra permet de s’attarder à des détails signifiants, à orienter le regard du spectateur avec beaucoup de précision. Dans mon travail en général, la forme s’impose souvent d’abord et l’histoire que je désire raconter s’y adapte en s’y entremêlant. L’histoire a donc été façonnée sur mesure pour le cinéma.


Le scénario pour  Le train semble cousu de moments très personnels de votre vie, et de celles de vos proches. Comment avez-vous insufflé de la fiction à tous ces souvenirs?

Il ne s’agit pas d’une chronique ou d’un récit autobiographique, mais bien d’une fiction. Le film est très librement inspiré d’événements de ma vie. Ma mère était artiste et comme beaucoup d'artistes femmes de cette époque, elle a dû renoncer à sa carrière pour élever ses enfants. Elle aurait aimé voyager et vivre de son art mais elle est morte très jeune. Elle aurait sans doute désiré mener la vie que je mène. Il y a cette idée de la transmission dans le film, de la mère à sa fille. Je voulais un peu parler de l'enfant que j'étais, une enfant malade qui a grandi avec l’asthme, et de l’adolescente qui a hérité de cette avidité de connaître le monde. Enfant, chaque soir, au moment de m'endormir, j'entendais la sirène du train qui passait au bout du champ au loin. J'imaginais qu'il y avait là un bûcheron qui était le gardien d'un monde inconnu. J'ai eu envie de développer le riche fantasme de cette enfant que j'étais, et aussi mettre de l’avant un Québec dont nous ne parlons pas souvent: celui des artistes qui avaient un mode de vie singulier mais qui ne sont pas devenus célèbres. J’avais ce désir de parler des marginaux d'une certaine époque, qui n’étaient pas nécessairement stigmatisés et qui parvenaient à vivre en honorant leurs idéaux.


Vous avez déjà dit en entrevue que dans votre vie  «la frontière entre le rêve et la réalité est assez poreuse et mince». La trame narrative du Train évoque à la fois les théories temporelles liées à la physique quantique et la figure du  Shapeshifter, comme en parle si bien le personnage de Frank. Comment avez-vous trouvé le juste équilibre pour composer avec cette réalité magique?

Je pense que l'impulsion de créer, c'est quelque chose de mystérieux et de magique. On ne sait pas trop d'où ça vient et c'est difficile à expliquer. Quand je raconte des histoires, j'essaie d’être à l'écoute de la dimension poétique des choses. La vie elle-même est inexpliquée et inexplicable. Le vertige que cette réalité provoque nous incite à refermer le sens des récits qu’on propose. J’ai tendance à résister à ça, et je ne tiens pas à ce que les fils se nouent à la fin. Je pense que c’est intéressant de laisser le sens des récits ouverts, pour que la dimension magique présente en toutes choses se dévoile elle-même.


Ça m'a frappé à quel point vos personnages sont seuls, mais ensemble. Chacun, chacune semble avoir besoin de ces moments de solitude, moments nourriciers pour mieux entrer en contact avec les autres.

Dans le film, les personnages vivent chacun avec la solitude. C'est probablement ce qui les lie entre eux et qui fait en sorte que la coïncidence de leur rencontre crée quelque chose de très tendre. Parce ce qu'ils comprennent ce que cette solitude implique. C'est un peu l'apanage des êtres marginaux, qui se sentent différents. À un moment dans le film, Agathe dit, «Des fois, j'ai l'impression de venir d'une autre planète.» Dans le film, je voulais parler de ça aussi, de ces sentiments sans doute partagés par plusieurs, nos incertitudes, notre relation avec l'inconnu et de la beauté attirante de tout ce qui est mystérieux.


Il y a beaucoup de bienveillance dans votre film, à travers différents personnages, entre autres ceux de Maurice et du docteur. Pourquoi c'était important pour vous d'avoir de la bonté et de la gentillesse dans cette histoire, des valeurs qui ne sont pas très populaire en 2025?

Je trouve qu'il y a beaucoup de cynisme présentement. L'avènement des réseaux sociaux et la manière dont nous les utilisons, contribuent à cela. Beaucoup de jugements sont portés au mépris de la stigmatisation des autres. Je n’ai pas envie de participer à ça. C’était important pour moi de mettre en scène les sentiments de tendresse et de compassion. J'ai le désir, comme tout le monde, de contribuer un peu par des actes, à inspirer un monde meilleur et des façons de vivre qui sont plus sensibles et innovantes. 


L’art sous toutes ces formes se déploie dans votre film. Il y a de la danse, du dessin, beaucoup de musique et de littérature. Au moment où le monde des arts est plus que jamais attaqué, menacé, d’en montrer les différentes couleurs, ça devenait un geste politique pour vous?

Absolument, tout à fait! Je trouve ça hyper important. J’aime qu’il y ait la transmission de ce savoir. Durant les années 60 et 70 au Québec, les années de mon enfance et de mon adolescence, il y a eu, et il y a encore, de grands artistes qui sont demeurés méconnus, mais qui, par leurs œuvres, par leurs façons d'être, ont favorisé le rayonnement d’une sorte d’ouverture d’esprit et de compassion. Je trouve ça tellement important de dire aux plus jeunes «regardez, on ne vient pas d'un trou. Il n’y avait pas rien avant nous». Il y avait des penseurs, des écrivains, des artistes qui ont réfléchi, qui ont créé, qui ont pensé le monde et qui nous ont permis d’exister aujourd'hui au Québec, avec une ouverture d'esprit admirable et enviable, qu’on a le devoir de préserver. Je pense que les artistes, les hommes et les femmes qui créent dans un médium ou un autre, sont des êtres qui contribuent énormément à favoriser l'ouverture d'esprit, la liberté et l'indépendance. Pour moi, ce film c'est un hommage aux artistes. Plus que jamais, nous avons besoin que leurs voix singulières s’élèvent.


Parlant d’une voix unique, vous avez choisi un puissant extrait d'une entrevue avec l'avocate militante et politicienne Gisèle Halimi, durant l'émission  Femmes d'aujourd'hui qu'animait Aline Desjardins à Radio-Canada en 1976. Elle parle du féminisme comme d'une révolution culturelle. Pourquoi avoir choisi cet extrait?

C'était très important pour moi. Le train est un film féministe qui démontre qu’à l'époque, il y avait cette pensée forte et articulée qui se développait. Je me souviens, quand j'étais enfant, nous écoutions religieusement tous les jours Femmes d'aujourd'hui. À cette époque, il y avait à la télévision des émissions qui s’adressaient principalement aux femmes qui étaient à la maison. C’étaient des émissions où on parlait de musique, de politique, de littérature, de géographie, de tout. C'était extraordinaire parce que c'était nourrissant, exigeant, en plus d’être respectueux de l'intelligence des gens. On y apprenait beaucoup de choses. Et j'ai choisi cette entrevue de Gisèle Halimi qui articule si bien les idées qui étaient mises de l'avant par rapport à l'égalité entre les hommes et les femmes, et la capacité des femmes d'adapter les réalités sociales et politiques à leur manière. 

Parlons de votre équipe. Vous aviez déjà dirigé Larissa Corriveau dans vos créations théâtrales. Pourquoi s’est-elle imposée pour interpréter Thérèse?

Larissa, est une artiste admirable, que j’aime beaucoup. Elle est très polyvalente. Elle fait de la musique, de la réalisation, elle joue, elle écrit très bien, elle a une intelligence fulgurante. Elle est aussi très photogénique et a beaucoup d'intériorité. C’est un choix qui s'est imposé à moi dès le départ. Je savais aussi qu’elle serait une sorte de complice de l’intérieur, dans la création de ce premier film. Et je ne me suis pas trompée. Avec elle et les autres acteurs et actrices, nous nous sommes souvent réunis dans mon studio pour répéter, pour parler ou simplement discuter ensemble, prendre un verre autour d'idées, d'histoires. Je voulais que les acteurs et les actrices se sentent interpellés personnellement, se sentent investis. 


Pour le rôle d'Agathe, que cherchiez-vous comme caractéristiques pour arrêter vos choix sur Thalie Rhainds, qui l’interprète enfant, et Electra Codina Morelli, qui la joue adolescente?

Je cherchais une vérité, une simplicité et un naturel dans le jeu. Il fallait aussi qu'il y ait une certaine ressemblance avec Larissa, que le physique soit cohérent. Et je cherchais aussi la singularité. À cause de leur façon unique de communiquer avec le monde, les personnages du film sont un peu des misfits, des gens qui dégagent une étrangeté. La directrice de casting, Tania Arana, a fait un travail de recherche énorme et j’ai pu grâce à cela, arrêter mon choix. Beaucoup de gens vont être épatés par cette jeune actrice, Electra Codina Morelli, qui joue Agathe adolescente, qui est singulière et formidable de vérité. Elle est plutôt timide dans la vie et dans le film c'est devenu une sorte de richesse qui témoigne de la complexité de son monde intérieur. Elle est aussi très photogénique. Elle me fait penser à des actrices des années 60, comme Geneviève Bujold, des actrices de cette époque-là. Et Thalie qui interprète Agathe enfant, son intelligence et sa curiosité transparaissaient lorsque je l’ai rencontrée. Elle est très professionnelle, et elle apprend vite. Il y a de la gravité et de la profondeur dans son regard et dans son jeu et elle transmet au personnage toutes ces qualités qui sont les siennes. Les deux forment un duo formidable et tout à fait cohérent. 


À la direction photo, vous avez fait équipe avec le talentueux Mathieu Laverdière. Quels étaient vos principales références, le contenu de votre  moodboard, pour qu'il puisse bien comprendre les atmosphères, les éclairages que vous vouliez créer?

Mathieu est venu souvent dans mon studio, nous nous sommes préparés énormément, nous avons regardé des films ensemble et parlé des réalisations qu’on aime pour bien cerner la direction qu’on désirait prendre. J’aime beaucoup par exemple la lumière dans les films de Wong Kar Waï, Masaki Kobayashi et les vieux films en noir et blanc de Maya Deren. On a aussi regardé des livres de photographie et les moodboards élaborés avec Antonin Sorel pour échanger sur les éclairages. Comme j'arrive dans le cinéma, et que je n’avais pas d’expérience comme réalisatrice, Mathieu, faisait un peu mon éducation au niveau de la technique. Il a une vision inspirée et j’ai adoré travailler avec lui, et beaucoup aimé son regard calme et posé. Comme nous avons eu la chance de tourner dans les anciens studios de l'Office national du Film, tous les départements et la production étaient présents au même endroit pendant la période de préproduction et une grande partie du tournage. Le soir, à la fin de la journée de tournage, on avait le loisir de réviser sur place notre découpage pour le lendemain. Le fait d'être extrêmement préparé, nous donnait l'opportunité d'avoir beaucoup de liberté sur le plateau. L’équipe à la lumière était très inspirée et inspirante. J’ai senti tout au long de ce processus que toute l'équipe était très enthousiaste et dévouée au service du film. 


D'autres de vos collaborateurs de théâtre vous ont suivi sur ce projet, Antonin Sorel responsable de la conception artistique et Alexander Macsween à la composition de la musique. Comment avez-vous approché ce nouveau médium dans votre collaboration?

J’ai fait un long travail d'exploration et de recherche avec Antonin Sorel, et Antonin a monté des dossiers d’images avec des références très détaillés. C'est un vieil ami. Nous avons très souvent travaillé ensemble et nous avons des préférences communes. Par exemple, le long métrage Kwaidan, que nous apprécions énormément, nous a beaucoup inspirés pour les scènes dans la forêt. Nous aimons également le travail de photographes tels que Philip-Lorca diCorcia ou Gregory Crewdson. Avec Antonin, je n'avais pas du tout d'inquiétude, parce qu’il a un œil très aiguisé, un goût exquis et un souci du détail. C'est un passionné de cinéma, et de musique aussi. Il a été très présent tout au long du processus. Ce travail a été très semblable à celui qu’on fait ensemble au théâtre. Il y avait aussi notre ami, Alex Hercule Desjardins, qui l'a secondé. Il a travaillé très étroitement avec Antonin. Alex a beaucoup d'expérience et de talent et il est très organisé. Ça a été une très belle équipe. Alexander MacSween est un compositeur doué et polyvalent avec lequel j'ai beaucoup travaillé au théâtre. C'était la première fois qu’il composait la musique pour un long métrage, mais j'avais très confiance en lui. Il écrit pour la danse, pour le théâtre, en plus de faire de la sonorisation et de la conception sonore. Il s’est investi avec beaucoup de passion et a vraiment réussi à faire des propositions qui, en beauté, ont surpassé mes attentes. Je pense que personne ne s'est senti dépaysé, parce que le théâtre tel qu'on le fait avec ma compagnie Infrarouge offre tout ça : la musique, l'aspect visuel, l'aspect textuel. Ce n’est pas quelque chose qui ne nous est pas familier, au contraire. Nous sommes entrés là-dedans comme si nous entrions dans une maison que nous connaissions déjà. 



Aussi, Catherine Chagnon, la productrice, est issue du monde du théâtre, où elle a fait ses études et ses débuts. On se connait depuis très longtemps, depuis l’époque où elle travaillait avec nous en création et en tournée à la régie des costumes et accessoires sur les spectacles créés en collectif sous la direction de Robert Lepage. Elle a aussi conçu les costumes pour deux de mes productions au théâtre, alors elle connait bien mon travail et elle a bien su comprendre mes intentions en m’accompagnant et m’initiant au médium et à toutes ses technicalités sur ce projet qui en a été un de longue haleine. Je lui en suis reconnaissante.

Un hommage

à la liberté d’esprit

Un hommage

à la liberté d’esprit

Marie Brassard • RÉALISATRICE

Marie Brassard est actrice, auteure et metteure en scène. En 2001, elle amorce une carrière solo en fondant sa compagnie de production, Infrarouge, dont elle assume la direction générale et artistique. Depuis, en étroite collaboration avec des musiciens et artistes visuels, elle crée des spectacles aux atmosphères surréelles où la vidéo, la lumière et le son occupent une place royale. Entrelaçant les voix et les musiques, traversant les niveaux de réalité, ses productions nous mènent dans un monde où la frontière entre privé et public s’estompe et la relation entre les êtres humains et la technologie devient intime. Son travail particulier a fait d’elle une voix singulière dans le paysage théâtral contemporain. Ses pièces ont été présentées dans une vingtaine de pays en Amérique et en Europe ainsi qu’au Japon et en Australie. Présenté au Macao Arts Festival l’an dernier, son spectacle La fureur de ce que je pense, collage de textes de Nelly Arcan créé en 2013, est toujours en circulation.

 

Pendant la pandémie, elle a travaillé à titre de coconceptrice et scénariste de l’exposition immersive L'infini, avec le centre PHI et Felix & Paul, mettant en scène les films de réalité virtuelles tournés par ces derniers dans la Station spatiale internationale. À la même période, elle dirigeait une équipe japonaise en répétition et en tournage à distance à Tokyo, Kinosaki et Toyooka, près de la mer du Japon. Ce travail a été intégré au spectacle Violence, toujours en tournée, qui a depuis été présenté à Montréal, Ottawa, Athènes et Guadalajara. L’installation itinérante UV_Violence témoignera sous peu de cette expérience.

 

Produit par Catherine Chagnon (Microclimat Films), Le train, qu’elle a scénarisé et réalisé, est son premier long métrage.

 

Marie a été décorée de l’Ordre des arts et des Lettres du Québec en 2016. Récemment, elle recevait le prix Siminovitch 2022, le prix le plus prestigieux au Canada, pour la nature innovatrice de son travail de mise en scène.

Catherine Chagnon • productrice

En 2010, Catherine Chagnon fonde la société québécoise Microclimat Films dédiée au cinéma hors des sentiers battus.

 

En 2015, Catherine coproduit Embargo, une anthologie de courts métrages autochtones commissionné par imagineNATIVE. En 2017, elle produit le long métrage documentaire Rue de la Victoire, présenté en première mondiale à Hot Docs et en première internationale au Festival El Gouna en Égypte. En 2018, elle produit le cinéconcert Les sept dernières paroles, présenté au Festival international du film de Rotterdam 2019 dans le programme Bright Future. En 2019, elle produit le film immersif Chute libre, créé en résidence à la Société des arts technologiques et distribué par Diversion Cinéma.

 

En 2021, Catherine produit Bootlegger (Goteborg 2022), le premier long métrage de Caroline Monnet. Distribué par Sphère Films, Bootlegger ouvre la 50e édition du Festival du nouveau cinéma de Montréal et obtient le prix Iris du film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec.

 

En 2025, Catherine produit Yunan, le second long métrage d’Ameer Fakher Eldin, présenté en première en compétition internationale à la Berlinale. Cette coproduction entre le Canada (Téléfilm Canada, SODEC), l’Allemagne (MOIN) et Italie (MIC, Pouilles), en association avec la Palestine, le Qatar, la Jordanie et l’Arabie saoudite, fut possible grâce au soutien financier du Fonds de coproduction Eurimages du Conseil de l'Europe. En 2025, elle produit Le train, le premier long métrage de Marie Brassard, présenté lors de Premier regard — EFM 2025 Berlin, une initiative de Téléfilm Canada. Le train est distribué au Canada par Axia Films.


En 2025, elle produit Le train de Marie Brassard, film de clôture de la 54e édition du Festival nouveau cinéma de Montréal. Le train est distribué au Canada par Axia Films.

 

Catherine est membre du TIFF Talent Lab 2011, du Rotterdam Lab 2012, TIFF Studio 2012, du Forum sur le financement international (FFI) de la SODIMO, de Rotterdam-Berlinale Express 2016, BoostNL 2016, Festival international des médias de Netflix – BANFF 2019, First Cut Lab 2020, Premier regard États-Unis 2021, des Rencontres de coproduction francophone 2022 et de Premier regard – EFM 2025 Berlin. Depuis août 2020, elle vit et travaille à Glen Sutton (Québec).

Larissa Corriveau

dans le rôle de Thérèse

Depuis sa sortie de l'école, Larissa a joué au théâtre pour une trentaine de metteurs en scène dont Marie Brassard, Philippe Boutin, Brigitte Haentjens, Cédric Delorme-Bouchard, Florent Siaud, Solène Paré, Omar Abusaada et plusieurs autres.


C'est toutefois en 2018 qu'elle a fait une entrée remarquée au cinéma dans le long-métrage Répertoire des villes disparues de Denis Côté (compétition officielle, 69e Berlinale). Son interprétation de la fragile et mystique Adèle a été unanimement saluée par la critique, qui l’a nommée «révélation du film» et pour laquelle elle est nommée comme meilleure actrice dans un rôle de soutien au 21e Gala Québec Cinéma ainsi qu’au 8e Canadian Screen Award. Elle renouvelle sa collaboration avec le cinéaste dans Hygiène Sociale (70e Berlinale), Un été comme ça (71e Berlinale, nommée comme meilleure actrice dans un rôle principal au 11e Canadian Screen Award), ainsi que dans le rôle titre du film Mademoiselle Kenopsia (76e Festival du film de Locarno). 


Elle joue également pour Stéphane Lafleur dans le long-métrage Viking (nommée comme meilleure actrice dans un rôle de soutien, 25e Gala Québec Cinéma) et pour le cinéaste Ara Ball (L’ouragan Fuck You Tabarnak!). Plus récemment, elle a tenue le rôle titre du long-métrage Le Train de Marie Brassard dont la sortie est prévue en 2025. À la télévision, elle a notamment joué dans Toute la vie, À coeur battant, Le 422, Léo, Motel Paradis et Les Armes.


Finaliste à deux reprises du prix Arthur Rimbaud de la Maison de Poésie de Paris (2007 et 2008), ses poèmes ont été lus dans de nombreux événements et publiés dans des périodiques littéraires à Montréal et à Paris. Larissa a également réalisé des vidéoclips pour les groupes de la scène musicale underground Essaie Pas, Teste Ta Date et Marie Davidson.

Electra Codina Morelli

dans le rôle d’Agathe adolescente

Electra Codina Morelli est une jeune comédienne de vingt ans, graduée en théâtre au Cégep de Saint-Laurent. Vous pourrez la découvrir dans le rôle d’Agathe dans le long métrage Le train de Marie Brassard ainsi que dans le rôle de Constance dans le long métrage Mille secrets mille dangers de Philippe Falardeau.


Electra a débuté sa carrière en apparaissant dans plusieurs vidéoclips d’artistes tels que Marc Dupré et Patrice Michaud. Polyglotte (français, anglais, espagnol, catalan), elle maîtrise également le chant, le piano et le saxophone alto. Elle possède une formation en danse et en gymnastique rythmique, cumulant 28 compétitions, dont cinq années au niveau provincial compétitif. Formée dans l’excellence du mouvement et de la scène, elle incarne des personnages nuancés, portés par une énergie vibrante et une maturité exceptionnelle.

THALIE Rhainds

dans le rôle d’Agathe enfant

Thalie Rhainds, 11 ans, est une jeune comédienne formée à l’école Théâtre Royal à Saint-Jérôme. Dotée d’une grande amabilité et d’un talent naturel, elle se distingue par son écoute et sa sensibilité, qualités qui nourrissent chacun de ses rôles. Elle incarne le rôle d'Agathe enfant dans Le train (2025) de Marie Brassard, une production de Microclimat Films. Elle participe également à divers projets, dont la série Hôtel à TVA.

Jacques Nicolini

dans le rôle de Maurice 

Jacques Nicolini a été formé au Conservatoire de Marseille dans la classe de Christian Benedetti et à l’école Française d’Eutonie Gerda Alexander. Il donne des cours d’Eutonie depuis 2006. Il a enseigné de 2009 à 2014 à l’école Régionale d’acteurs de Cannes. Il a travaillé en tant que comédien avec différents metteurs en scène (Ladislas Cholat, Thierry Niang,) et avec le collectif grenoblois, Ici même. Il a monté plusieurs spectacles au sein des compagnie, La conspiration et Somatico. Il a tourné dans les films de Nine Antico et Le train de Marie Brassard.

Lennikim

dans le rôle de Frank

Lennikim est un acteur, chanteur et auteur-compositeur québécois. Il fait ses débuts au cinéma en 2016 dans Le Pacte des anges de Richard Angers.


Ensuite, on le voit au petit écran dans Les Beaux Malaises, interprétant le jeune Martin Matte.


Sur la scène anglophone, il se distingue entre autres dans Transplant II (2021) et You Can Live Forever de Sarah Watts et Mark Slutsky (2022).


En 2024, il est nommé aux Prix Gémeaux dans la catégorie Meilleur premier rôle masculin – série dramatique pour son interprétation dans la série FEM (UnisTV / Netflix Canada)


En 2025, on le retrouvera dans plusieurs projets phares : Le Train, premier long métrage de Marie Brassard, dans le court métrage La Hère de Frédéric Chalté (Art et Essai), ainsi que dans la très attendue saison 2 de FEM, réalisée par Marianne Farley.


Révélé très jeune sur la scène musicale française, Lennikim signe en 2025 un retour marquant avec la sortie de son EP ADRENALINE, son premier projet en tant qu’artiste indépendant.


Il prépare également un nouvel opus attendu en 2026, dont un premier extrait paraîtra dès le début de l’année.

Christopher Heyerdahl

dans le rôle de Jack

Acteur canadien récompensé de nombreux prix, Christopher Heyerdahl est connu internationalement pour ses interprétations puissantes au cinéma, au théâtre et à la télévision. Parmi ses rôles récents, citons le film éponyme adapté du livre de John Krakauer Under The Banner Of Heaven du scénariste oscarisé Dustin Lance Black et réalisé par David Mackenzie, lauréat d'un BAFTA, ainsi que Interview with The Vampire pour AMC.


Au Québec, il a notamment partagé l'affiche avec Marie Brassard et Larissa Corriveau dans Viking de Stéphane Lafleur.


Il a également joué dans Cadavres aux côtés de Marie Brassard, La Loi Du Cochon et Le Dernier Tunnel, tous réalisés par le regretté Érik Canuel.


Il a tient également la vedette dans The Boy In The Woods, écrit et réalisé par Rebecca Snow, et Stockholm de Robert Budreau, Peacemaker de James Gunn, The Last Of Us, la saga Twilight et a interprété le personnage emblématique de Swede dans Hell On Wheels .


Sur scène, Heyerdahl a une longue liste de crédits théâtraux en Amérique du Nord et à l'étranger.

Maxim Gaudette

dans le rôle de Philippe

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 1997, Maxim Gaudette a un parcours aussi riche sur scène qu’au petit et au grand écran. Dès sa sortie de l’école, il décroche rapidement des rôles au théâtre sous la direction de Claude Poissant, Denise Filiatrault et d’Yves Desgagnés. On lui offre aussi un rôle dans L’Ombre de l’épervier à Radio- Canada, et dans la série Fortier à TVA un peu plus tard. Il accumule ensuite les projets au Théâtre d’Aujourd’hui, au Rideau Vert, au TNM et au Théâtre Denise-Pelletier, en plus d’un premier rôle au cinéma en 2002 dans L’espérance de Stéphane Pleszynski, puis dans les films Idole instantanée (2004), Sans elle (2004), Cheech (2005) et Les trois p’tits cochons (2006). En 2003, il rejoint la distribution de la populaire émission quotidienne Virginie, avant d’enchaîner des rôles dans la deuxième saison de Grande Ourse et dans Lance et compte : La reconquête, série pour laquelle il reprendra son rôle lors de trois saisons ultérieures et d’un film en 2010.


En 2008, Maxim Gaudette décroche le rôle du tueur dans le film Polytechnique de Denis Villeneuve. Sa performance est un véritable coup d’éclat dans sa carrière, et il remporte deux trophées en tant que meilleur rôle de soutien au Gala des Jutra et au Gala des Génie. En 2009, il retravaille avec Villeneuve dans Incendies, puis il accepte des rôles dans les séries L’auberge du chien noir, Les rescapés et Trauma, en plus de collaborer au théâtre avec René-Richard Cyr, Brigitte Haentjens et Olivier Kemeid. Difficile ensuite de retracer ses succès tant sa carrière est prolifique : il totalise plus de quatre-vingts projets à son actif. Parmi certains des plus marquants, on compte Les êtres chers, film d’Anne Émond pour lequel il sera nommé au Gala Québec Cinéma et aux Prix des Écrans Canadiens en 2016, les films Hygiène sociale et Un été comme ça de Denis Côté (2021 et 2022), Confessions de Luc Picard (2022), ou encore les séries Ruptures, L’imposteur, Larry, À cœur battant , Mea Culpa et 5e rang, cette dernière lui valant une nomination aux Prix Gémeaux en 2024. On pourra le voir dans les prochains mois au grand écran dans le dernier long-métrage de Luc Picard : Violences.


Ainsi, Maxim Gaudette continue de s’imposer comme l’un des acteurs les plus polyvalents et respectés de sa génération, alliant théâtre, cinéma et télévision avec une force aussi ancrée qu’effervescente.

LUC PROULX

dans le rôle du Docteur

Acteur, musicien autodidacte et compositeur, Luc Proulx a aussi été danseur dans Un show western (Catherine Tardif), Cruising Paradise (Paula de Vasconcelos) et Gelsomina (Élodie Lombardo).


Membre de la compagnie Carbone 14 pendant 7 ans, il a travaillé au théâtre avec de nombreux metteur·euse·s en scène dont René-Richard Cyr, Brigitte Haentjens, Robert Gravel et Jean-Pierre Ronfard. Il a également tourné à travers le Québec avec la pièce Les bonbons assortis de Michel Tremblay. Chez Duceppe, il a foulé nos planches durant la saison 2018-2019 dans la pièce Des souris et des hommes, sous la direction de Vincent-Guillaume Otis.


À la télévision, on a pu le voir, en autres, dans Sans rendez-vous, O', Toute la vérité, Lance et compte, Marguerite Volant, Ces enfants d’ailleurs, Histoire de famille et Providence.


Parmi les nombreux films dans lesquels il a joué on compte: Les affamés, Gerry, Route 132, Un dimanche à Kigali, Maurice Richard, Le cœur au poing, Un Homme et son péché, Le party, 15 février 1839 et Le bonheur est une chanson triste.

Crédit photo : Laurence Grandbois Bernard

Une production de

Microclimat Films

Écrit et réalisé par

Marie Brassard


Première assistante à la réalisation

Catherine Kirouac


Direction de casting

Tania Arana


Direction de la photographie

Mathieu Laverdière


Montage

Amélie Labrèche


Conception artistique

Antonin Sorel


Création costumes

Éric Poirier

Son

Pierre Bertrand, Olivier Calvert,
Bernard Gariépy Strobl


Musique

Alexander MacSween


Producteur exécutif

Pierre Even


Producteurs délégués

François Reid, Yanick Savard


Superviseur de postproduction

Julien Tremblay


Produit par

Catherine Chagnon

PRODUCTION ET VENTES INTERNATIONALES

Microclimat Films

Catherine Chagnon
catherine@microclimatfilms.com

+1 514 998-4157

Distribution

Axia Films

Armand Lafond
armandl@axiafilms.com

www.axiafilms.com

Communications

Mingotwo

Mélanie Mingotaud

melanie@mingo2.ca

+1 514 582-5272